Il travaillait pour Jésus et
Marie.
Dépourvu de toute grandeur et de toute fortune, obligé de pourvoir
à la subsistance de la Sainte Famille dont il était le Chef, Joseph
se livrait à un travail pénible et continuel : il était
charpentier. Ses concitoyens l’appelaient Joseph l’artisan. On montrait,
dans les premiers temps du christianisme, des jougs et des charrues
qu’il avait façonnés de ses mains. Voilà donc ce que faisait notre
saint Patriarche, lui, ce rejeton du plus pur sang des rois de
Juda. Ce fils de David passait sa vie, la scie et le marteau à la
main, travaillant depuis les premières lueurs du jour, jusqu’aux
plus épaisses ténèbres de la nuit, pour le service du Verbe incarné
et pour la reine du Ciel : oui, le voilà tel que j’aime le voir.
Cette mission paraît humble aux yeux des hommes, mais qu’elle est
grande aux yeux de Dieu. Combien les anges eux-mêmes auraient voulu
en être chargés ! Les hommes ne jugent que par ce qu’ils voient,
mais Dieu regarde le cœur. Si le travail était vulgaire, quels
incomparables mérites n’acquérait pas l’ouvrier ! O Sauveur Jésus !
Bienheureuses les mains qui vous ont nourri, vous et votre sainte
Mère, pendant si longtemps et au prix d’un travail si pénible et si
long !
(Abbé Berlioux (extrait)
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