P JM Bouhans
Paul a écrit une lettre aux Colossiens. Aujourd’hui il
écrit à quelqu’un d’important de la communauté de Colosses : en effet, Philémon
accueille la communauté chrétienne dans sa maison. Paul qui est en prison, lui
écrit pour quelque chose de bien particulier. Le côté affectueux de la lettre
est remarquable : Paul est un vieillard qui se trouve en prison ; il ne va donc
pas demander n’importe quoi. Il a fait connaissance d’Onésime, un esclave
fugitif qui était au service de Philémon ; Paul l’a baptisé et gardé à son
service. Un esclave fugitif risquait gros du côté de la justice romaine et
celui qui le recueillait également. Paul a décidé de renvoyer Onésime à son
maitre.
Et il invite Philémon à accueillir Onésime non plus comme
un esclave mais comme il accueillerait Paul, comme un égal. Paul ne justifie
pas l’esclavage, il essaie de faire le maximum pour Onésime : il a pris le
risque de l’accueillir - délit de solidarité, dirait l’une de nos lois qui
interdit l’accueil de sans-papiers - …
A noter également : trois fois le texte parle de cœur, il s’agit en réalité dans le texte grec des entrailles ! Signe qu’il y a donc quelque chose de miséricorde dans ce billet à Philémon. Et la dernière recommandation : donne-moi satisfaction : Paul fait un jeu de mot avec un verbe bâti sur l’adjectif utile, le nom d’Onésime Il faudrait presque traduire : fais quelque chose d’utile ou même : « onésime-toi un peu »
A noter également : trois fois le texte parle de cœur, il s’agit en réalité dans le texte grec des entrailles ! Signe qu’il y a donc quelque chose de miséricorde dans ce billet à Philémon. Et la dernière recommandation : donne-moi satisfaction : Paul fait un jeu de mot avec un verbe bâti sur l’adjectif utile, le nom d’Onésime Il faudrait presque traduire : fais quelque chose d’utile ou même : « onésime-toi un peu »
Dans l’évangile nous approchons de Jérusalem… avec une
réponse aux pharisiens sur le Règne de Dieu et une déclaration aux disciples
sur le jour du Fils de l’homme, et sur la passion. Quand les pharisiens
demandent quand viendra le Règne de Dieu, Jésus répond « mais il est là ».
Demander dans le Notre Père « que ton règne vienne », c’est penser qu’il est
déjà là au milieu de nous et encore pour venir. Jésus parle à ses disciples de
sa passion, auparavant… avant les jours du Fils de l’homme… c’est donc bien qu’il
y a la mort de Jésus mais ce n’est pas la fin de tout. Jésus toujours nous
emmène toujours plus loin. Vous désirez voir et vous ne verrez pas. « Nous
espérions », diront les disciples d’Emmaüs. « Nos compagnons sont allés au
tombeau… et ils n’ont rien vu ? Il nous faut peut-être croiser ce texte avec
celui d’Emmaüs. Bonne découverte
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