3 Novembre 2016, Quelques pistes de réflexion
P JM Bouhans

Mais pharisiens et scribes ne sont pas prêts d’abandonner
ce qu’ils voient encore comme des avantages. Selon la Loi qu’ils respectent,
publicains et pécheurs ne verront jamais le salut : ils sont définitivement
perdus… Et Jésus en se joignant à eux, est devenu impur, il est perdu… et ses
disciples et ceux qui le suivent doivent se séparer de lui.
Jésus raconte alors la parabole du berger :
les bergers,
ce sont des travailleurs mal considérés à l’époque de Jésus, mais dès le début
de son évangile, Luc les place en premiers témoins de la naissance de Jésus, et
il nous montre ici un berger qui vit la miséricorde de Dieu. Il n’y a pas pour
lui de brebis perdues. La brebis perdue, c’est celle qu’on recherche. Que fait
la brebis pour que le pasteur la retrouve ? Absolument rien… Elle ne montre pas
le moindre repentir. Le pasteur part à sa recherche simplement parce qu’elle
est perdue, parce qu’elle souffre, parce qu’elle est en danger. Il la cherche,
la retrouve, se réjouit et partage sa joie avec ses voisins… La femme suit le même
itinéraire : elle cherche sa pièce d’argent, la retrouve, se réjouit et partage
sa joie avec d’autres. Pas d’autres chemins, pour faire venir le Règne de Dieu…
il n’est pas suffisant de le demander dans la prière…
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