24 Novembre 2016, Quelques pistes de réflexion
P JM Bouhans
P JM Bouhans
La première lecture d’aujourd’hui est très fragmentée (la
liturgie a gardé 8 versets d’un texte qui s’étend sur 33 versets). Nous sommes
proches de l’acte final du jugement qui marque la fin de l’apocalypse. Nous
avons les ingrédients habituels du livre de l’apocalypse : des visions et un
cantique. L’apocalypse est un livre qui chante : il faut le redire car beaucoup
croient tout à fait autre chose.
Une première vision avec un ange qui a reçu lumière,
pouvoir et gloire : il annonce la chute de l’empire oppresseur, la chute de
Rome, surnommée Babylone la grande, repaire des esprits impurs. Une deuxième
vision nous donne à voir un deuxième ange avec comme une meule immense afin de
jeter le ville vaincue au fond de la mer. C’est toute la vie qui est atteinte :
jamais plus de chants, ni de vie sociale ; jamais plus d’artisan, ni de vie
économique ; jamais plus de jeunes époux et épouse et donc plus de vie
familiale. C’est vraiment un désastre d’en arriver là. Et cela fait bien partie
aussi de l’actualité de notre monde !
Puis vient cette foule immense qui n’est ni cohue, ni
procession mais bien vivante et qui chante en découvrant le sens de l’histoire.
L’apocalypse : un livre qui nous fait découvrir que le mal est toujours vaincu.
L’évangile nous place dans le dernier enseignement de
Jésus entre l’offrande de de la veuve dans le temple (tout donner pour vivre)
et la trahison de Judas (tout prendre pour mourir). Au début du texte, la
dévastation s’approche et à la fin du texte c’est la rédemption qui s’approche.
Là encore le mal est toujours vaincu. Quand ces événements commenceront ;
redressez-vous et relevez la tête. Se redresser c’est faire comme cette femme
courbée que Jésus a guéri, il y a presque une dizaine de chapitre. C’est le
même mot : se redresser pour ne plus regarder uniquement la terre mais pouvoir
regarder vers le ciel.
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