jeudi 7 septembre 2017

Quelques réflexions - 7 Septembre 2017



 Quelques réflexions - 7 Septembre 2017
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans 
 
Depuis hier, nous baignons dans l’ambiance de prière qui marque le début de la lettre aux Colossiens. Hier, l’auteur rendait grâces pour la vitalité chrétienne de la communauté, pour ce qui déjà existe dans cette communauté. Aujourd’hui, les verbes passent au futur : « Vous ferez le bien, votre conduite sera digne, vous porterez du fruit, vous serez fortifiés, vous rendrez grâces ». Et déjà l’auteur prie pour ce qui va venir, pour la mission à réaliser. Et après la lecture d’aujourd’hui, la prière va se poursuivre par un cantique qui est repris dans la liturgie des heures.

L’expérience de Jésus au bord du lac est différente de celle vécue à Nazareth. Ici les gens ne le repoussent mais se pressent pour écouter la parole de Dieu, non pas les « prophéties » qui s’écoutent dans la société, mais la parole de Dieu. Les pêcheurs qui nettoient et lavent leurs filets ne demandent pas de miracles, même s’ils n’ont rien pris.


La scène est captivante. Nous ne sommes pas dans une synagogue mais en pleine nature. La foule écoute depuis le rivage. Jésus n’est pas assis sur une chaise mais dans une barque et il enseigne la foule de manière modeste et simple.

Quand Jésus termine son enseignement, vient une double demande « avance et jetez les filets ». Une demande un peu étrange pour les pêcheurs. Simon hésite, parle de la pêche infructueuse de la nuit. Pourtant, il relève le défi d’un pêche en pleine journée qui se révèle être une pêche formidable.

C’est une leçon riche d’enseignement sur la mission future. La mission est un travail d’équipe et jusqu’à présent Jésus a été seul. Jésus demande à une embarcation de rejoindre le large, mais les pêcheurs de cette barque ont besoin de l’aide des compagnons d’une autre barque. La mission a aussi besoin d’ouvriers permanents mais qui vont demeurer riches de toutes leurs expériences antérieures : pêches décevantes, ou surabondantes, doutes mais aussi courage pour relever un défi. Bref Jésus a besoin de pêcheurs d’hommes.

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