samedi 9 septembre 2017

Quelques réflexions - 9 Septembre 2017



 Quelques réflexions - 9 Septembre 2017
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans
Trois étapes priantes marquent le début de la lettre aux Colossiens : une action de grâce pour ce que Dieu a déjà fait pour les Colossiens, prière de demande pour ce que Dieu fera pour la communauté, un cantique christologique que nous n’avons pas entendu à cause de la fête d’hier. Il y a bien des formes de prière et des manières de rencontrer Dieu dans la prière. Puis l’auteur donne, de façon brève, les thèmes qu’il va développer. Ce n’est pas le plan de la lettre mais seulement une annonce des thèmes qu’il va traiter par la suite.

L’auteur parle d’abord de « jadis » : les Colossiens étaient étrangers à Dieu, ses ennemis, marqués par le péché, et il parle aussi de « maintenant » : Dieu réconcilie et Christ nous transforme. L’auteur parle avec réalisme de la mort du Christ, de « son corps de chair ».
L’expression peut surprendre mais il s’agit bien de l’humanité souffrante du Christ et de son existence mortelle. Dans ses lettres, Paul parlait aussi de l’Evangile de la Croix. L’auteur rappelle aussi ce qu’apporte l’évangile annoncé : une foi qui permet de s’appuyer sur des fondations solides et une espérance qui puise ses forces dans l’évangile annoncé à tous. Enfin, Paul réaffirme son ministère/service de l’Evangile. – car ministère et service, ministre et esclave sont un même mot.

Les interprétations du texte d’évangile sont multiples : couper les épis pour moissonner ou pour en emporter, est-ce la même chose qu’arracher quelques grains avec la main et les manger sur place. On peut laisser les spécialistes de la Bible continuer d’en parler. Jésus défend ses disciples avec un argument biblique de style rabbinique . Si ce que les disciples ont fait était mal, comment juger ce qu’a fait David ? Lui, le roi Messie avait dépassé la Loi et la religion de la Loi : il avait pris les pains de l’offrande pour donner à manger à sa troupe.

« Le Fils de l’homme est maitre du sabbat ». Les pharisiens ne pouvaient comprendre une telle parole – c’est la deuxième fois que Jésus parle du Fils de l’homme dans l’évangile de Luc - mais les auditeurs/lecteurs de Luc la comprennent. Jésus se référait à lui-même : il est le Messie plus grand que David.

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