Quelques réflexions - 4 Septembre
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans
Nous
voici pour 8 jours avec la lettre aux Colossiens. Nous en lirons vraiment une
grande partie. Il est difficile de savoir qui a écrit cette lettre et à qui
elle a été écrite. Si ce n’est pas Paul, c’est en tout cas les idées de Paul,
et à la fin de la lettre on trouve : « quand on aura lu cette lettre
chez vous, faites en sorte qu’on la lise aussi dans l’Église de Laodicée ;
lisez aussi vous-mêmes celle qui vous viendra de Laodicée ». Alors peu
importe finalement de savoir pour qui est cette lettre : elle peut aussi
être pour nous aujourd’hui.
« Nous
avons entendu parler de votre foi dans le Christ Jésus et de l’amour que vous
avez pour tous les fidèles dans l’espérance de ce qui vous est réservé au ciel ».
La semaine dernière Paul aussi faisait référence à la foi, l’amour, et
l’espérance que vivait la communauté de Thessalonique et maintenant c’est Epaphras
qui en témoigne chez les Colossiens.
Et Paul peut rendre grâce : quand il
y a la foi au Christ Jésus, l’amour pour les autres, et l’espérance de l’unité,
de la rencontre dans le ciel, que demander de plus ?
Laissons-nous
surprendre par l’Evangile. Jésus n’a pas encore d’apôtres dans l’Evangile selon
Luc. Il a commencé par enseigner dans les synagogues. En sortant de la
synagogue, il entre dans la maison de Simon. Le connait-il déjà ? Sait-il
que sa belle-mère est malade ? L’apprend-il seulement quand on lui demande
de faire quelque chose pour elle. Nous ne savons pas. Mais pour Luc c’est un
moment important. C’est la première femme que Jésus guérit et la première femme
qui va se lever pour les servir. Marie avait bien dite qu’elle était la servante
– l’esclave du Seigneur – mais pour la belle-mère de Simon, Luc emploie le
verbe de la diaconia, du ministère…
Puis
quand vient la fin du sabbat ; on peut enfin transporter les malades. On
amène à Jésus tous les malades des environs. Et Jésus qui s’était penché sur la
belle-mère de Simon, prend du temps avec chacun des malades : « il
passe de l’un à l’autre » nous précise l’évangile. Et l’attention à ceux
qui sont proche n’empêche pas de regarder plus loin, d’élargir le cercle vers
ces malades, et de l’élargir encore vers les autres villes pour qu’elles
reçoivent la Bonne Nouvelle.
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