mercredi 4 septembre 2019

Quelques réflexions - 4 Septembre

Quelques réflexions - 4 Septembre
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans 



Nous voici pour 8 jours avec la lettre aux Colossiens. Nous en lirons vraiment une grande partie. Il est difficile de savoir qui a écrit cette lettre et à qui elle a été écrite. Si ce n’est pas Paul, c’est en tout cas les idées de Paul, et à la fin de la lettre on trouve : « quand on aura lu cette lettre chez vous, faites en sorte qu’on la lise aussi dans l’Église de Laodicée ; lisez aussi vous-mêmes celle qui vous viendra de Laodicée ». Alors peu importe finalement de savoir pour qui est cette lettre : elle peut aussi être pour nous aujourd’hui.

« Nous avons entendu parler de votre foi dans le Christ Jésus et de l’amour que vous avez pour tous les fidèles dans l’espérance de ce qui vous est réservé au ciel ». La semaine dernière Paul aussi faisait référence à la foi, l’amour, et l’espérance que vivait la communauté de Thessalonique et maintenant c’est Epaphras qui en témoigne chez les Colossiens.
Et Paul peut rendre grâce : quand il y a la foi au Christ Jésus, l’amour pour les autres, et l’espérance de l’unité, de la rencontre dans le ciel, que demander de plus ?

Laissons-nous surprendre par l’Evangile. Jésus n’a pas encore d’apôtres dans l’Evangile selon Luc. Il a commencé par enseigner dans les synagogues. En sortant de la synagogue, il entre dans la maison de Simon. Le connait-il déjà ? Sait-il que sa belle-mère est malade ? L’apprend-il seulement quand on lui demande de faire quelque chose pour elle. Nous ne savons pas. Mais pour Luc c’est un moment important. C’est la première femme que Jésus guérit et la première femme qui va se lever pour les servir. Marie avait bien dite qu’elle était la servante – l’esclave du Seigneur – mais pour la belle-mère de Simon, Luc emploie le verbe de la diaconia, du ministère…

Puis quand vient la fin du sabbat ; on peut enfin transporter les malades. On amène à Jésus tous les malades des environs. Et Jésus qui s’était penché sur la belle-mère de Simon, prend du temps avec chacun des malades : « il passe de l’un à l’autre » nous précise l’évangile. Et l’attention à ceux qui sont proche n’empêche pas de regarder plus loin, d’élargir le cercle vers ces malades, et de l’élargir encore vers les autres villes pour qu’elles reçoivent la Bonne Nouvelle.

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