dimanche 8 septembre 2019

Quelques réflexions - 7 Septembre

Quelques réflexions - 7 Septembre
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans 



Après le début en prière de la lettre aux Colossiens, Paul donne maintenant le plan de ce qu’il va développer dans sa lettre et que nous retrouverons les jours qui viennent. L’auteur n’a pas envie qu’on se perde dans sa lettre ; il nous en donne le plan de ce qui va suivre et qu’il va reprendre dans un ordre inversé.

·  Le première point que nous retrouverons mercredi et jeudi regarde ce qui s’est passé dans la vie des Colossiens : jadis ignorants du Christ et maintenant réconciliés avec Dieu, Jésus-Christ est venu ouvrir pour eux des temps nouveaux, les introduire auprès du Père.
·  Un deuxième point encourage les Colossiens à rester fermes dans la foi sans se détourner de l’espérance. Nous verrons cela mardi.
·  Un troisième point rappelle que l’auteur de la lettre a suivi ce même chemin pour devenir ministre et serviteur du Seigneur, a vécu dans cette foi et cette espérance dont il vient de parler pour vivre dans le service, dans l’amour.


Dans l’évangile, pour les pharisiens, le septième jour, le jour du sabbat était jour de repos, parce que Dieu s’était reposé après les six jours de la création. Pour être bien sûrs que personne ne travaille ce jour-là, les pharisiens avaient multiplié les lois additionnelles. Un jour de sabbat, prendre un épi et le froisser dans ses mains pouvait être regardé comme moissonner. De même la Loi permettait à quelqu’un qui passait dans une vigne de couper quelques raisins mais les pharisiens interdisaient de le faire les jours de sabbat. Les pharisiens ne font pas la différence entre moissonner, couper des épis pour les emporter, ou alors froisser en passant quelques épis. Ils ne font pas la différence entre froisser un épi et emmener toute la récolte sur l’aire à battre le grain.

Jésus se sert d’un argument biblique pour répondre aux pharisiens. David un jour eut faim et les gens de sa troupe également. Il entra dans le temple de Nov et prit les pains de l’offrande. Les pharisiens ne pouvaient comprendre une telle parole mais les auditeurs/lecteurs de Luc la comprenaient. Jésus était le maitre du sabbat bien supérieur en cela à David.

Aucun commentaire: