Quelques réflexions - 7 Septembre
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans
Après
le début en prière de la lettre aux Colossiens, Paul donne maintenant le plan
de ce qu’il va développer dans sa lettre et que nous retrouverons les jours qui
viennent. L’auteur n’a pas envie qu’on se perde dans sa lettre ; il nous
en donne le plan de ce qui va suivre et qu’il va reprendre dans un ordre
inversé.
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Le première point que nous retrouverons mercredi et
jeudi regarde ce qui s’est passé dans la vie des Colossiens : jadis
ignorants du Christ et maintenant réconciliés avec Dieu, Jésus-Christ est venu
ouvrir pour eux des temps nouveaux, les introduire auprès du Père.
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Un deuxième point encourage les Colossiens à rester
fermes dans la foi sans se détourner de l’espérance. Nous verrons cela mardi.
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Un troisième point rappelle que l’auteur de la lettre a
suivi ce même chemin pour devenir ministre et serviteur du Seigneur, a vécu
dans cette foi et cette espérance dont il vient de parler pour vivre dans le
service, dans l’amour.
Dans
l’évangile, pour les pharisiens, le septième jour, le jour du sabbat était jour
de repos, parce que Dieu s’était reposé après les six jours de la création.
Pour être bien sûrs que personne ne travaille ce jour-là, les pharisiens
avaient multiplié les lois additionnelles. Un jour de sabbat, prendre un épi et
le froisser dans ses mains pouvait être regardé comme moissonner. De même la
Loi permettait à quelqu’un qui passait dans une vigne de couper quelques
raisins mais les pharisiens interdisaient de le faire les jours de sabbat. Les
pharisiens ne font pas la différence entre moissonner, couper des épis pour les
emporter, ou alors froisser en passant quelques épis. Ils ne font pas la
différence entre froisser un épi et emmener toute la récolte sur l’aire à
battre le grain.
Jésus
se sert d’un argument biblique pour répondre aux pharisiens. David un jour eut
faim et les gens de sa troupe également. Il entra dans le temple de Nov et prit
les pains de l’offrande. Les pharisiens ne pouvaient comprendre une telle
parole mais les auditeurs/lecteurs de Luc la comprenaient. Jésus était le
maitre du sabbat bien supérieur en cela à David.
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