Quelques réflexions - 9 Septembre
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans
Dans la 1° lecture, l’auteur
de la lettre aux Colossiens nous parle aujourd’hui de son chemin pour vivre son
ministère au service du Seigneur. Il nous aussi comment il a vécu dans le foi
et l’espérance pour témoigner àtravers le service et l’amour des autres. Christ
nous a tout donné par sa passion/ résurrection mais parce que nous ne l’avons
pas encore totalement suivi sur ce chemin, il nous reste quelque chose à vivre
des épreuves du Seigneur.
Mais soyons clair, du
côté du Christ, il ne manque rien à sa passion accomplie une fois pour toute et
de manière définitive. Du côté du Christ il ne manque rien il a tout donné. De
notre côté, il peut manquer quelque chose pour correspondre vraiment à son
amour donné.
Dans l’évangile, c’est
un homme et sa main droite est desséchée. Les gens de religion pensent que sa
guérison peut attendre demain. Que pourrait-il faire avec sa main droite guérie
un jour de sabbat puisqu’on ne peut travailler ce jour-là. Mais pour Jésus un
autre raisonnement est possible : « est-il permis le jour du sabbat de faire le
bien ou de faire le mal, de sauver une vie ou de la perdre ? ». Les hommes
observent Jésus pour voir ce qu’il va faire. Mais Jésus regarde l’homme. Il
voit sa misère et son handicap. Nul n’a dit que le jour du sabbat, il fallait
fermer les yeux et ne pas voir son voisin et la détresse de son voisin.
Jésus regarde cet
homme et sa main desséchée ; et au fond de lui-même se pose une question
vraiment essentielle : « Est-il possible encore de choisir entre bien ou mal
quand s’abstenir de faire le bien serait précisément faire le mal ?». Et Jésus
adresse une parole à cette personne handicapée : « Etends la main ». Une
manière de lui demander son accord.
Et la guérison d’un
malade devrait être une occasion de joie ! Eh bien non. Ceux qui observent
Jésus préfèrent le juger. Ils sont remplis de fureur, discutent entre eux sur
ce qu’ils feront à Jésus. Jésus commence une année de bienfait de la part du
Seigneur mais il va y laisser sa peau. Vous le savez maintenant : trop de
religion, ça peut tuer. Mais vous pouvez faire confiance à Jésus, il veut vous
faire vivre.
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