Quelques réflexions- 28 Octobre
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans
Nous
sommes dans les derniers jours de ce mois missionnaire extraordinaire. Paul,
dans les versets qui précèdent la première lecture, rappelle le mur de la
haine, ce mur qui au Temple de Jérusalem marquait pour les étrangers la limite
à ne pas franchir sous peine de lapidation. Jésus par sa mort a aboli ce mur de
la séparation. « Des deux, Christ a fait un seul peuple ». Et dès lors on voit
toute la richesse du début de la lecture : « vous n’êtes plus des
étrangers ni des gens de passage, vous êtes membres de la famille de
Dieu ». Cela marque toute l’activité missionnaire de Paul et de l’Eglise.
Et
la destruction du ce mur de séparation permet une construction nouvelle. L’auteur
de la lettre insiste sur l’intégration de tous dans la construction. Une construction
qui repose sur sur les apôtres et les prophètes comme « fondations », sur le
Christ comme «pierre angulaire », construction harmonieuse faite de la
diversité d’Israël et des Nations.
L’auteur emploie plus d’une dizaine de mots qui avec des racines grecques
grec évoquent la maison ou la
construction, une accumulation bien difficile de rendre dans la traduction.
Dans
l’évangile, Jésus appelle les Douze, le premier groupe d’envoyés pour être missionnaire.
Un groupe tellement nécessaire que ni la mort de Jésus, ni la disparition du
traitre ne sont vu par les apôtres comme des affaires classées. Ils sont douze
avec Jésus, et même si l’un d’eux les a lâchés, ils seront douze à continuer la
mission. Et aujourd’hui ils sont nombreux les baptisés et les envoyés pour la
mission : ils continuent cette œuvre missionnaire des 12. C’est aussi notre
responsabilité à nous les baptisés d’aujourd’hui de continuer cette œuvre
missionnaire.
Dans
quelques jours, nous ne pourrons fêter vraiment la fête de Toussaint, la fête
de ceux et celles qui ont vécu en baptisés et envoyés pour la mission… que si
nous avons mieux pris conscience de notre engagement missionnaire. A quoi bon
fêter l’Eglise du ciel si nous ne faisons rien pour l’Eglise de la terre, pour
qu’elle grandisse et que le message du Christ transforme de plus en plus tous
les cœurs.
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