lundi 4 novembre 2019

Quelques réflexions- 28 Octobre


Quelques réflexions- 28 Octobre
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans

Nous sommes dans les derniers jours de ce mois missionnaire extraordinaire. Paul, dans les versets qui précèdent la première lecture, rappelle le mur de la haine, ce mur qui au Temple de Jérusalem marquait pour les étrangers la limite à ne pas franchir sous peine de lapidation. Jésus par sa mort a aboli ce mur de la séparation. « Des deux, Christ a fait un seul peuple ». Et dès lors on voit toute la richesse du début de la lecture : « vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes membres de la famille de Dieu ». Cela marque toute l’activité missionnaire de Paul et de l’Eglise.

Et la destruction du ce mur de séparation permet une construction nouvelle. L’auteur de la lettre insiste sur l’intégration de tous dans la construction. Une construction qui repose sur sur les apôtres et les prophètes comme « fondations », sur le Christ comme «pierre angulaire », construction harmonieuse faite de la diversité d’Israël et des Nations.
  L’auteur emploie plus d’une dizaine de mots qui avec des racines grecques grec  évoquent la maison ou la construction, une accumulation bien difficile de rendre dans la traduction.

Dans l’évangile, Jésus appelle les Douze, le premier groupe d’envoyés pour être missionnaire. Un groupe tellement nécessaire que ni la mort de Jésus, ni la disparition du traitre ne sont vu par les apôtres comme des affaires classées. Ils sont douze avec Jésus, et même si l’un d’eux les a lâchés, ils seront douze à continuer la mission. Et aujourd’hui ils sont nombreux les baptisés et les envoyés pour la mission : ils continuent cette œuvre missionnaire des 12. C’est aussi notre responsabilité à nous les baptisés d’aujourd’hui de continuer cette œuvre missionnaire.

Dans quelques jours, nous ne pourrons fêter vraiment la fête de Toussaint, la fête de ceux et celles qui ont vécu en baptisés et envoyés pour la mission… que si nous avons mieux pris conscience de notre engagement missionnaire. A quoi bon fêter l’Eglise du ciel si nous ne faisons rien pour l’Eglise de la terre, pour qu’elle grandisse et que le message du Christ transforme de plus en plus tous les cœurs.

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