Exhortation du 24 Novembre, Père Crispin
Apocalypse de saint Jean 14, 14-19
Psaume 95 (96)
Luc 21, 5-11
Dans son Apocalypse, saint Jean nous parle de la moisson de la terre ou du jugement. Cela se manifeste par la présence sur la nuée d’un personnage ressemblant à un Fils d’homme, portant une couronne d’or et tenant à la main une faucille aiguisée et par l’intervention successive des trois anges. En fait, le premier ange demande à ce Fils d’homme de lancer sa faucille aiguisée pour moissonner la terre. Le second, quant à lui, sort du Sanctuaire et tient également une faucille aiguisée. Le troisième vient de l’autel et a pouvoir sur le feu. Il ordonne à celui-ci de lancer sa faucille aiguisée. La vigne de la terre fut vendangée. La vendange fut jetée dans la vaste cuve de la colère de Dieu. Nous souvenons-nous toujours ou souvent du fait que le Christ, Fils d’homme, Fils de Dieu et Roi, reviendra à la fin des temps pour nous demander des comptes ? Que faire pour échapper au jugement divin ou à la fureur divine ? Profitons-nous de ce temps (temps de la patience, de la miséricorde de Dieu), pour faire le bien et pour tendre quotidiennement vers la sainteté ?
Dans l’évangile, Jésus réagit aux propos de certaines personnes qui contemplaient le Temple de Jérusalem, la beauté des pierres et des ex-voto qui l’ornaient. Signalons que ce Temple édifié par le roi Hérode était très beau. L’annonce de sa ruine scandalise les disciples de Jésus qui l’interrogent en ces termes : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » Dans l’évangile selon saint Marc, ces deux questions lui sont posées par ses quatre premiers disciples Pierre, Jacques, Jean et André. Ceux-ci pensent que la ruine du Temple constitue la fin du monde. Jésus leur révèle que celle-ci n’est pas encore la fin du monde. A l’instar d’autres catastrophes, des guerres, des désordres, des tremblements de terre, des famines et des épidémies advenant en divers endroits, elle doit être comprise comme le commencement des douleurs d’un enfantement. Jésus nous invite aujourd’hui à ne pas écouter les faux prophètes ou les fausses prophétesses qui font naître en nous la crainte, en annonçant régulièrement la fin imminente du monde. Mais, son enseignement nous réconforte. Il nous garantit qu’un monde nouveau va naître de ces douleurs d’enfantement. Préparons-nous donc quotidiennement à l’attente du jour du jugement en imitant l’amour du Christ pour son Père et pour l’humanité tout entière.
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