Exhortation du mercredi 11 novembre 2020
Tite 3, 1-7
Psaume : 22 (23)
Evangile : Luc 17, 11-19
L’Eglise nous propose aujourd’hui de faire mémoire de saint Martin (316-397), évêque de Tours, qui avait brillé par sa grande charité et qui avait contribué à l’évangélisation des Gaules.
Dans la 1re lecture, saint Paul recommande à Tite de rappeler à tous les fidèles du Christ qu’ils doivent obéir aux gouvernants et aux autorités politiques, et être prêts à faire tout ce qui est bien. Ceux-ci ne doivent insulter personne, mais être bienveillants, constamment doux envers tous les hommes. Car, nous devons nous souvenir du fait que, avant notre conversion, nous étions déraisonnables, rebelles, perdu(e)s, esclaves de toutes sortes de convoitises et de plaisirs, que nous étions rempli(e)s de méchanceté et de jalousie, que nous étions indignes et rempli(e)s de haine les uns pour les autres. Mais, quand Dieu, notre sauveur, a révélé de manière éclatante sa bonté et son amour pour tous les hommes, il nous a racheté(e)s, non pas à cause de la justice de nos propres actes, mais par sa miséricorde. Par l’eau du baptême, il nous a fait renaître et nous a renouvelé(e)s dans l’Esprit Saint. Par Jésus Christ, Dieu notre Père a répandu abondamment son Esprit sur nous, afin que nous devenions en espérance héritiers de la vie éternelle.
Dans l’évangile, saint Luc nous relate la marche de Jésus vers Jérusalem et sa traversée de la région située entre la Samarie et la Galilée. Au moment où il entrait dans un village, celui-ci fut abordé par dix lépreux. Ces derniers restèrent à distance et crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » Jésus leur dit d’aller se montrer aux prêtres qui devaient constater leur guérison et leur permettre de réintégrer leur communauté. Ceux-ci furent guéris en cours de route. L’un d’eux constatant sa guérison revint sur ses pas en rendant gloire à Dieu à pleine voix. « Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. » Saint Luc nous révèle que cet homme était un Samaritain, c’est-à-dire un étranger, un homme méprisable aux yeux des Juifs. A l’époque de Jésus, les Samaritains étaient considérés comme des personnes qui n’adoraient pas le vrai Dieu d’Israël et qui, de ce fait, devaient être méprisées. Jésus dit à cet homme reconnaissant de se relever et de retourner chez lui : « ta foi t’a sauvé. » La foi ou la confiance de cet homme en Jésus et sa reconnaissance envers Lui nous sont données en exemple. Demandons au Seigneur la grâce de nous comporter en hommes et femmes de foi, et de ne pas hésiter à implorer son secours ou sa miséricorde. Amen.
Père Crispin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire