mardi 3 novembre 2015

3 Novembre 2015, Quelques pistes de réflexion
P JM Bouhans

Jésus est dans un repas et un des invités lance une appréciation non pas sur ce repas mais sur le repas dans le royaume : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! » Membre de l’élite d’Israël, il pense connaitre un jour le bonheur d’avoir sa place dans ce repas-là. Comme il arrive souvent, cette réflexion sert de starter et fait réagir Jésus : Il veut l’aider à réfléchir : Jésus raconte une parabole. Quelles en sont les étapes : une première invitation à beaucoup ; le refus de tous ; le retour du serviteur et la réaction du maitre ; la dernière invitation ; puis une conclusion en « je ». Le rappel de l’invitation par le serviteur était habituel et n’aurait dû être qu’une simple formalité parce que les empêchements évoqués étaient prévisibles lors de l’invitation. Le refus à ce moment-là révèle un manque de savoir-vivre des invités. Quand le serviteur rapporte ce refus généralisé à son maitre, ce dernier est pris de colère : c’est l’indice d’une tristesse, d’une déception, d’un énervement. Mais il faut faire vite désormais, sortir sur les places et les rues de la ville, et il reste de la place ; il faut sortir à nouveau cette fois hors de la ville, sur les routes et dans les sentiers. Il y a nécessité de monde pour une abondance de place, et une maison remplie. Etre invité ne suffit pas encore faut-il être prêt, être là à l’heure du diner.

Les ordres du maitre à son serviteur : « Dépêche-toi d’aller et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux »… « Va et fais entrer », correspondent bien à tous les impératifs dans la lettre de Paul. Dans la première partie du message de Paul : « Dieu nous a accordé sa grâce, nous avons reçu des dons » : à nous d’en faire quelque chose pour le service de tous. Paul rappelle des fonctions et rappelle aussi qu’elles sont service : celui qui sert ; qu’il serve ; celui qui dirige ; eh bien qu’il le fasse avec empressement…

Pour que l’amour de la communauté soit sans hypocrisie Paul propose ensuite un chemin qui concerne d’abord les relations à vivre dans la communauté même : affection fraternelle, respect, élan ; puis ensuite les relations à vivre à l’extérieur de la communauté : bénir les persécuteurs, leur souhaiter du bien, ne pas sombrer dans l’orgueil mais rester humbles.

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