Journée mondiale de l’enfance : l’importance d’un monde juste
Depuis 1989, la date du 20 novembre est celle correspondant à la journée internationale des droits de l’enfant. Et bien que la Déclaration des droits de l’enfant date de 1959, bien des progrès restent à faire en la matière. Y compris en Belgique.
Comme chaque année l’Unicef publie son rapport à l’occasion de cette journée dédiée aux droits des enfants. Et il constate une fois de plus que pour les enfants pauvres et les enfants les plus défavorisés, le monde reste profondément injuste, en dépit des progrès considérables accomplis depuis l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant en 1989.
Le rapport présente des données statistiques pour situer les enfants les plus marginalisés dans le monde par rapport aux indicateurs de base du développement humain. Il souligne que :
– Les enfants des ménages les plus pauvres risquent presque deux fois plus que ceux des ménages les plus riches de mourir avant l’âge de 5 ans, et ils risquent cinq fois plus de ne pas être scolarisés.
– Les filles des familles les plus pauvres ont quatre fois plus de risques que celles des familles les plus riches d’être mariées avant l’âge de 18 ans.
– Plus de 2,4 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à des toilettes adéquates. Quelque 40 % d’entre elles vivent en Asie du Sud. Et plus de 660 millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable. Près de la moitié d’entre elles vivent en Afrique subsaharienne.
– Environ la moitié des 159 millions d’enfants qui souffrent de retards de croissance vit en Asie du Sud et un tiers vit en en Afrique.
Les enfants représentent près de la moitié des pauvres dans le monde
« En un peu plus d’une génération, le monde a fait baisser de moitié le taux de décès d’enfants, envoyé plus de 90 % des enfants à l’école primaire, et augmenté de 2,6 milliards le nombre de personnes ayant accès à l’eau salubre, indique le Directeur général de l’UNICEF Anthony Lake.
Mais les enfants représentent près de la moitié des pauvres dans le monde. Près de 250 millions d’enfants vivent dans des pays déchirés par les conflits, et ils sont plus de 200 000 à avoir risqué leur vie cette année pour trouver refuge en Europe. »
Ces vastes inégalités alimentent inévitablement un cercle intergénérationnel de pauvreté et de dénuement. « Mais les choses peuvent changer, estime Anthony Lake. Nous savons comment le ralentir, l’arrêter et l’inverser, pour en faire un cercle vertueux de progrès intergénérationnel. C’est à nous de décider de le faire grâce à un engagement et des ressources accrus. Nous devons faire ce choix moral, pragmatique, stratégique et… juste. »
Comme chaque année l’Unicef publie son rapport à l’occasion de cette journée dédiée aux droits des enfants. Et il constate une fois de plus que pour les enfants pauvres et les enfants les plus défavorisés, le monde reste profondément injuste, en dépit des progrès considérables accomplis depuis l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant en 1989.
Le rapport présente des données statistiques pour situer les enfants les plus marginalisés dans le monde par rapport aux indicateurs de base du développement humain. Il souligne que :
– Les enfants des ménages les plus pauvres risquent presque deux fois plus que ceux des ménages les plus riches de mourir avant l’âge de 5 ans, et ils risquent cinq fois plus de ne pas être scolarisés.
– Les filles des familles les plus pauvres ont quatre fois plus de risques que celles des familles les plus riches d’être mariées avant l’âge de 18 ans.
– Plus de 2,4 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à des toilettes adéquates. Quelque 40 % d’entre elles vivent en Asie du Sud. Et plus de 660 millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable. Près de la moitié d’entre elles vivent en Afrique subsaharienne.
– Environ la moitié des 159 millions d’enfants qui souffrent de retards de croissance vit en Asie du Sud et un tiers vit en en Afrique.
Les enfants représentent près de la moitié des pauvres dans le monde
« En un peu plus d’une génération, le monde a fait baisser de moitié le taux de décès d’enfants, envoyé plus de 90 % des enfants à l’école primaire, et augmenté de 2,6 milliards le nombre de personnes ayant accès à l’eau salubre, indique le Directeur général de l’UNICEF Anthony Lake.
Mais les enfants représentent près de la moitié des pauvres dans le monde. Près de 250 millions d’enfants vivent dans des pays déchirés par les conflits, et ils sont plus de 200 000 à avoir risqué leur vie cette année pour trouver refuge en Europe. »
Ces vastes inégalités alimentent inévitablement un cercle intergénérationnel de pauvreté et de dénuement. « Mais les choses peuvent changer, estime Anthony Lake. Nous savons comment le ralentir, l’arrêter et l’inverser, pour en faire un cercle vertueux de progrès intergénérationnel. C’est à nous de décider de le faire grâce à un engagement et des ressources accrus. Nous devons faire ce choix moral, pragmatique, stratégique et… juste. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire