P JM Bouhans
La liturgie de Noël ne nous emmène pas dans un rêve : le
lendemain de Noël nous fêtons saint Etienne, le chef de file des Sept, ceux que
les apôtres s’étaient adjoint après la Pentecôte pour le service des croyants
de langue grecque. C’est aussi le premier des martyrs. Ne laissons pas passer
Noël en oubliant ceux et celles qui aujourd’hui encore sont mis à mort pour
leur foi au Christ, leur foi en l’enfant-Dieu de Noël.
L’évangile d’aujourd’hui est de la même veine : Jésus
nous rappelle que notre Avent ne se termine pas à Noël mais nous conduit à
l’avènement définitif, à la rencontre définitive avec le Christ pour ceux
/celles qui auront persévérés jusqu’au bout. Et la fête de saint Etienne nous
invite à faire durer notre Avent jusqu’à l’avènement définitif. Pour saisir
tout le sens de cette fête, il nous faut découvrir que Jésus qui s’humanise à
Noel ouvre une nouvelle relation avec le Père… Il vient à la rencontre de
l’homme… Et Etienne par son martyr rejoint le Père. La relation est rétablie et
de manière parfaite. Du ciel vers la terre, de la terre vers le ciel, la
relation est possible.
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