Homélie 21° dimanche C 2016
Carmel de Saint-Maur – P. Maurice
Boisson
Lc 13,22-30
"On ira tous en paradis! même moi!" dit la chanson.
Ce n'est pas tout à fait sûr, dit Jésus dans cet évangile! même si sa Maman "ouvre les fenêtres! "
Qu'en sera-t-il au-delà de cette vie? Est-ce que nous saurons nous étonner d'avoir accès à ce paradis, ce Pays de Dieu, fait de bonheur, de lumière et de paix...?
Quelle que soit la réponse, cette question de l'au-delà, de l'après ou du "rien après... du néant" se pose à tout esprit humain: Rien? quelque chose? si oui, quoi? Comment?
C'est la question que quelqu'un pose à Jésus dans notre évangile: "Est-ce qu'il n'y a que peu de gens qui soient sauvés? Est-ce qu'on sera de ceux-là?"
Jésus ne répond pas par oui ou par non; par "oui" = tout le monde passera, pas de souci, ça ira bien, on ira tous au paradis, même moi..., par "non" = tu ne l’emporteras pas au paradis avec tout ce que tu as fait! simplement, il s'agit de notre choix.
Jésus indique le chemin d'accès à la porte d'entrée: "efforcez-vous d'entrer par la porte étroite", celle qui donne accès au grand festin de l'accueil de Dieu dans Sa Maison.
Jésus nous connait bien: "efforcez-vous" faites l'effort, vous nêtes pas encore arrivés! parole d'encouragement et pas de condamnation.
C'est vrai que c'est plus facile d'entrer par le grand portail qui s'ouvre automatiquement par une clé depuis le siège confortable de sa voiture! C'est ce privilège que croyaient avoir les compatriotes de Jésus = un bip au grand portail!
Les privilèges, les faux-semblants! c'est toujours vrai - parce qu’on le connait Jésus, on a mangé et bu avec lui, (toujours notre évangile), on a assisté à ses guérisons, on a entendu ses bonnes paroles, on connait ses cousins et cousines, on est connus alors on peut entrer..
Eh bien non! dit Jésus, il ne suffit pas de me connaitre, d'avoir trinqué avec moi, d'avoir écouté mes homélies, de m'avoir prié. "Je ne vous connais pas! Eloignez-vous de moi vous tous qui vous réclamez de moi pour avoir un bip d'entrée au paradis et qui commettez l'injustice.
Ah bon ! Ce n’est pas la bonne porte, dirons-nous. La bonne porte qui donne accès à l’entrée du paradis de Dieu c’est la « porte étroite » : la porte de la justice, faire ce qui est juste, droit, bon bien sûr ! Surtout s’a-juster, ajuster nos manières de vivre, d’être, nos relations, au Dessein de Dieu.
Ce n'est pas tout à fait sûr, dit Jésus dans cet évangile! même si sa Maman "ouvre les fenêtres! "
Qu'en sera-t-il au-delà de cette vie? Est-ce que nous saurons nous étonner d'avoir accès à ce paradis, ce Pays de Dieu, fait de bonheur, de lumière et de paix...?
Quelle que soit la réponse, cette question de l'au-delà, de l'après ou du "rien après... du néant" se pose à tout esprit humain: Rien? quelque chose? si oui, quoi? Comment?
C'est la question que quelqu'un pose à Jésus dans notre évangile: "Est-ce qu'il n'y a que peu de gens qui soient sauvés? Est-ce qu'on sera de ceux-là?"
Jésus ne répond pas par oui ou par non; par "oui" = tout le monde passera, pas de souci, ça ira bien, on ira tous au paradis, même moi..., par "non" = tu ne l’emporteras pas au paradis avec tout ce que tu as fait! simplement, il s'agit de notre choix.
Jésus indique le chemin d'accès à la porte d'entrée: "efforcez-vous d'entrer par la porte étroite", celle qui donne accès au grand festin de l'accueil de Dieu dans Sa Maison.
Jésus nous connait bien: "efforcez-vous" faites l'effort, vous nêtes pas encore arrivés! parole d'encouragement et pas de condamnation.
C'est vrai que c'est plus facile d'entrer par le grand portail qui s'ouvre automatiquement par une clé depuis le siège confortable de sa voiture! C'est ce privilège que croyaient avoir les compatriotes de Jésus = un bip au grand portail!
Les privilèges, les faux-semblants! c'est toujours vrai - parce qu’on le connait Jésus, on a mangé et bu avec lui, (toujours notre évangile), on a assisté à ses guérisons, on a entendu ses bonnes paroles, on connait ses cousins et cousines, on est connus alors on peut entrer..
Eh bien non! dit Jésus, il ne suffit pas de me connaitre, d'avoir trinqué avec moi, d'avoir écouté mes homélies, de m'avoir prié. "Je ne vous connais pas! Eloignez-vous de moi vous tous qui vous réclamez de moi pour avoir un bip d'entrée au paradis et qui commettez l'injustice.
Ah bon ! Ce n’est pas la bonne porte, dirons-nous. La bonne porte qui donne accès à l’entrée du paradis de Dieu c’est la « porte étroite » : la porte de la justice, faire ce qui est juste, droit, bon bien sûr ! Surtout s’a-juster, ajuster nos manières de vivre, d’être, nos relations, au Dessein de Dieu.
Ce n’est pas le tout de fréquenter Jésus, la
porte étroite c’est faire concrètement, au quotidien, le désir de Dieu dans ce
que nous avons à faire et dans nos relations aux autres. C’est cela le repère,
et non les belles paroles. « Ce n’est pas ceux qui
disent : »Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le Royaume de Dieu,
mais ceux font la volonté du
Père ». C’est le fil rouge de l’Evangile, et la fin de l’Evangile de St
Matthieu : « Ce que vous avez fait- ou pas fait- à ceux qui
avaient besoin de quelque-chose, c’est à Moi que vous ne l’avez pas
fait »… alors selon votre attitude, entrez dans ce Pays de Dieu, ou restez
dans votre enfer-mement.
Notre paradis sera la suite logique de notre
vie, vers la porte étroite qui nous donne accès
au paradis, ou vers le grand portail qui aura du mal à s’ouvrir… Bien
sûr ce chemin est fait d’accidents de parcours, de chutes, de rechutes, et
encore de rechutes. « Efforcez-vous » dit Jésus, prenez ce chemin. La
porte étroite, au fond, c’est celle qui détectera comme à l’aéroport, qu’il n’y
a en nous que de l’amour et pas de choses qui risquent de faire du mal. On n’a
jamais fini de citer St Jean de la Croix : « Au soir de la vie
nous serons jugés su l’amour », c’est la porte étroite.
Il nous est
peut-être plus facile maintenant de comprendre la dernière phrase de cet
Evangile : « Il y a des derniers qui seront premiers, et des
premiers qui seront derniers ! » Jésus ne classe personne :
« il y en a qui… » nous sommes de ceux-là.
Certaines
personnes ne sont pas apparemment dans les choses de l’Eglise, ne connaissent
pas Jésus, mais elles s’efforcent de vivre certaines valeurs correspondant au
désir de Dieu, par exemple le sens du devoir – des derniers selon
l’institution- ils passent par la porte étroite de la charité. D’autres
paraissent déjà être des saints et avoir franchi le portail avec le bip de
leurs titres ou de leurs références, mais dont la vie n’est pas forcément
ajustée à la porte étroite, et ça coince pour passer !... ce sont des
derniers… C’est peu ou prou l’expérience de chacune et chacun d’entre nous…
Est-ce qu’on
a nos chances d’entrer au Paradis ? Mais le Paradis, le royaume de Dieu,
c’est ici et maintenant qu’on le fait. Dans cette existence de chaque jour la
vie éternelle est déjà commencée. « Efforcez-vous d’entrer par la porte
étroite » : c’est à la fois difficile et simple, il suffit d’aimer…
Nous avons encore une raison de confiance : le Bon Larron,
« Dernier », est passé par la
grande porte !
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