Les jeunes « me mettent toujours en difficulté, a avoué le
pape François, parce qu’ils me disent des choses auxquelles je n’ai pas pensé
ou je n’y ai pensé qu’à moitié. »
Le pape a évoqué l’importance du dialogue avec les jeunes lors
de la conférence de presse qu’il a tenue dans l’avion Cracovie-Rome, dimanche,
le 31 juillet.
« J’aime parler avec les jeunes, a dit le pape François. Et
j’aime écouter les jeunes… Les jeunes inquiets, les jeunes créatifs… J’aime
cela et à partir de là j’emprunte ce langage. Bien souvent, je dois
demander : « Mais qu’est-ce que cela signifie ? » Et ils
m’expliquent ce que cela signifie. J’aime parler avec eux. »
Le pape a défendu les jeunes en précisant qu’il n’aimait pas
ceux qui disaient : « Mais ces jeunes sont stupides ! » « Nous
aussi, nous en disons de bonnes, hein ! a-t-il répliqué. Les jeunes disent
des bêtises et disent de bonnes choses : comme nous, comme tout le
monde. »
Dans sa réponse, le pape a repris le thème du lien entre le
passé et l’avenir que les jeunes représentent: « Notre avenir, c’est eux,
a-t-il dit, et nous devons entrer en dialogue. Ce dialogue entre le passé et
l’avenir est important. C’est pour cela que je souligne beaucoup le rapport
entre les jeunes et les grands-parents… Pour donner aussi notre expérience,
pour qu’ils entendent le passé, l’histoire, qu’ils la reprennent et la fassent
avancer avec le courage du présent. C’est important. Important ! »
Le pape a appelé à « écouter » les jeunes,
« parce que nous devons apprendre d’eux et eux doivent apprendre de moi,
de nous ». « Et c’est ainsi que se fait l’histoire et ainsi elle
grandit sans fermetures, sans censures », a-t-il conclu.
Le pape a déjà parlé de « la mémoire du passé » au cours de la rencontre avec les bénévoles de la JMJ, le 31 juillet, avant de partir à l’aéroport. Il a invité les jeunes à interroger leurs parents, leurs grands-parents et des personnes âgées de leur entourage, car « un jeune sans mémoire n’est pas une espérance ».
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